Comme son maître, Shinran fut exilé par la cour de 1207 à 1211.
Après la mort de Hônen, Shinran entreprit de diffuser son enseignement dans l'est du Japon, avant de se retirer à Kyôto dans les années 1230.
Il se consacra dès lors à son uvre littéraire, particulièrement volumineuse, tout en restant en correspondance épistolaire avec ses disciples des provinces. Son texte le plus important, qui fonda le Jôdo-Shinshû, est le Kyô-gyô-shin-shô ("Enseignement, pratique, foi et réalisation").
En 1876, l'empereur Meiji conféra à Shinran le titre posthume de Kenshin Daishi ("Le grand maître qui a vu la vérité").
Portrait d'Eshin-ni (Univ. Ryukoku)
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Convaincu de la caducité de la discipline monastique, il avait en effet épousé Eshin-ni (1182-1268 ?), fille de Miyoshi Tamenori, qui lui donna six enfants.
Leur cadette Kakushin-ni (1224-1283 ?) érigea, en 1272, un mausolée sur la tombe de son père, qui est à l'origine du temple Honganji, siège de la branche du même nom (Honganji-ha).
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