Jôdo-ShinshûLes Patriarches de la branche Honganji |
Fils du 20e patriarche Kônyo (1798-1871) et de Renkaiin (Jushôni, 1826-1911), Myônyo fut le filleul du kampaku Kujô Hisatada (1857). Ordonné en 1860 et devenu grand-recteur ecclésiastique (1863), Myônyo succède à Kônyo à la mort de ce dernier (1871).
En 1875, il épouse Shinkôin (Nyosenni, 1858-1931), fille de Tokunyo (1826-1868) et donc arrière-arrière petite-fille du 17e patriarche Hônyo, qui avait été adoptée par Gonnyo, le 21e patriarche du Higashi-Honganji.
Myônyo fut anobli (kazoku) en 1872, titré comte (hakushaku) en 1896 et promu finalement au 1er rang mineur de la cour à titre posthume en 1927.
Père de sept enfants, dont le 22e patriarche Kyônyo.
Myônyo résista aux campagnes anti-bouddhiques de l'ère Meiji et il étendit l'influence du Shinshû jusqu'en Hokkaidô et à Okinawa, tout en fondant les premières missions d'Amérique. Il réforma aussi la curie du Honganji, en y établissant une diète (shûe, 1880).
22. S. E. Kyônyo (Kôzui, Shin'eiin, 1876/1903-1914/1948)
Fils aîné du patriarche Myônyo et d'Enmyôin (Myôkyôni, 1855-1939), il est ordonné et devient son successeur désigné en 1885. Il épouse (1898) Kazuko (Kôgen'in Nyoshôni, 1882-1911), fille du duc Kujô Michitaka et soeur de l'impératrice Teimei (épouse de l'empereur Taishô).
Patriarche et titré comte à la mort de son père (1903), Kyônyo devra bientôt renoncer à toutes ses charges et titres suite à un scandale financier (1914), et il retourne à l'état laïc (1917). Il occupera ensuite plusieurs postes officiels, dont celui de consultant du Cabinet (1944). Editeur du magazine Daijô, il publia lui-même de nombreux articles. Entre 1902 et 1914, il patronna trois expéditions archéologiques en Asie centrale.
Sans enfant.
- S. E. Jônyo (Kômyô, Junjôin, 1885-1961)
Troisième fils du patriarche Myônyo et d'Enmyôin, Jônyo est ordonné en 1895. Adopté par son frère aîné le patriarche Kyônyo (1907), celui-ci le désigne comme successeur en 1910, date à laquelle Jônyo épouse sa belle-soeur Kinuko (Dôkôin Nyojunni, 1893-1974). En 1914, Jônyo devra, comme son frère, renoncer à ses charges.
Père de trois enfants, dont le 23e patriarche Shônyo.